top of page
*sc-FTMH%2520Kopie_edited_edited.jpg

Who am I?

Baby boomer, born in the mountains of Auvergne. My school career was rather traditional. Both private French and international high schools prepared me for my studies at the University of Paris IV-Sorbonne and Smith College (USA). I now live in Switzerland, close to Zurich.


From magazine editing to writing stories, columns and articles, I've had the opportunity to explore every facet of communication, first in Paris, then in Zurich.


This website presents examples of my work. If you would like to find out more, do not hesitate to contact me at: hasc@bluewin.ch.

Home: À propos

prestations proposées
•••
services offered

Megawatt-1.png

content marketing

ChouChou.JPG

rédaction
editing 

Tales-Nestlé2.png

traduction
translation

Home: Services
magazines_Le Plan.JPG

Articles

•••
Content Marketing

Home: Particularité
EcoleHabadRECAD_edited.jpg
Home: Image
Alex_Blick.png

Interview d'Alex Marmaziu, fondatrice de Eat by Alex, parue dans «Blick»

Home: Image
Inti-Tebicom-mars2023.png
Home: Image
LOGO OEIL_edited.jpg

Chroniques

•••

Columns

Home: Image
MondeDaprès.png
Home: Image

NOUVEAUX MOTS 
& MONDE D’APRÈS

Le monde d’après, plus solidaire, plus
vert, plus humain, j’y croyais. Bien que
d’un naturel optimiste, aujourd’hui, je n’y crois plus.


LE LANGAGE ÉVOLUE, 
L’IMAGINAIRE AUSSI

L’évolution de la société passe manifestement par le langage. Que le Larousse et le Robert, les deux grands dictionnaires de la langue française, la reflètent, rien de plus naturel. Or, que trouve-t-on dans les nouvelles éditions de ces ouvrages? En tête, les mots «Covid-19», «cluster», «télétravailler», «vaccinodrome» et les expressions «Click and Collect», «traçage numérique», «immunité collective»… 


D’autres mots ont fait l’objet d’une mise à jour, comme «confinement» et «déconfinement». Le confinement a définitivement pris une nouvelle coloration. Il évoque désormais, outre des restrictions imposées, un temps suspendu miné de peurs diffuses, des rues vides, une succession d’interminables journées passées devant un écran sur lequel s’affiche des mosaïques de visages.


L’écouvillon qui, dans l’édition du Robert de feu tante Madeleine, servait avant tout au boulanger pour nettoyer son four ou au chasseur son arme, c’est ce gros coton-tige que nombre d’entre nous a trouvé en cinq exemplaires dans le sachet d’autotests gratuits retiré à la pharmacie. 



AUX QUATRE COINS

DE LA PLANÈTE

Nouveaux mots ou nouvelles significations, les contours de l’univers qu’ils tracent n’a rien de très excitant.

L’ancrage de ce vocabulaire spécifique dans nos ouvrages de référence reflète également une réalité que le «monde d’après» souhaiterait nous faire oublier. Cessons de rêver, le virus qui engendre des ravages, sanitaires, économiques, sociaux, aux quatre coins de la planète ne va pas disparaître. Nous sommes prévenus, même vaccinés, il faudra continuer à porter le masque. Bon pas partout, pas toujours, mais il n’y a plus rien d’extraordinaire à se couvrir la moitié du visage. Pas plus que de faire un autotest avant de se rendre à une réunion familiale ou amicale. Le virus, il va rester, continuer à muer, à s’immiscer dans
nos vies. 


Bon, nous ici, en Suisse, ça va… Mais comment les populations démunies en attente de vaccins, les travailleurs et travailleuses des plantations du Sud, les Indiens qui improvisent des bûchers funéraires dans des endroits improbables, les Brésiliens qui creusent des alignements de tombes à n’en plus finir imaginent-ils le monde d’après? 

                                                                                                                                                                     >>

Home: Texte
sextingBild_edited.jpg

Sexting: les nouvelles liaisons dangereuses?

Home: Image

«Le futurologue Ian Pearson a lancé 
une petite bombe en avançant qu’en 2030, les humains préfèreront l’amour virtuel
aux plaisirs charnels.»

Les raisons de photographier des parties plus ou moins dénudées de son anatomie pour les expédier dans le cyberespace sont diverses et variées. Du geste un peu osé à la banale offre commerciale, en passant par l’art subtil de se faire désirer. Le sexting s’est immiscé à travers toutes les couches de la société, dans tous les secteurs d’activité. Et même jusqu’à des échelons élevés de l’Etat. Les gros titres en témoignent suffisamment.

Le sexting a d’ailleurs déjà conquis la planète. Aucuns chiffres n’ont été publiés pour la Suisse, mais un gros tiers des Français (dont une majorité de moins de 25 ans et une bonne proportion de femmes) se déclare adepte du genre. Ce qui n’est pas énorme par rapport aux Etats‐Unis et au Canada, où huit personnes sur dix pratiquent la relation épistolaire érotique en version numérique.

Il y a peu, le futurologue Ian Pearson a lancé une petite bombe en avançant
qu’en 2030, les humains préfèreront l’amour virtuel aux plaisirs de la chair. Nous avons déjà tous remarqué que le smartphone et la tablette se sont incrustés dans notre intimité et que ça ne booste pas forcément la libido. Et vu l’importance croissante du virtuel dans notre société, il ne semble pas franchement impossible que les outils numériques prennent le pas sur les contacts physiques dans un futur proche.

Un ami, fervent adepte du sexting, avoue y trouver un grand plaisir. Pour lui, il s’agit d’une sorte de préliminaires avant une rencontre avec sa partenaire. Le sexting serait donc également la version moderne de la correspondance amoureuse. Un moyen d’attiser le désir chez un être avec lequel nous sommes en contact, à un moment donné, uniquement via le réseau des réseaux.

Internet ne transporte pas que des images de sexualité crue, les mots d’amour aussi transitent par WhatsApp. Avant, on s’envoyait des SMS coquins, et au siècle passé, on s’écrivait des lettres enflammées. A l’ère numérique, on sextote. Outre les mots, le sexting permet de transmettre ses messages très personnels sous forme de photos ou de vidéos. Voire de soupirs évocateurs. Quant à la suite, nous verrons en 2030. Ne soyons pas trop pressés.

© Illustration «Echo and Narcissus», John William Waterhouse

Home: Texte
clicpopbling!bild.jpg
Home: Image
DordognePasserelle Kopie.jpeg

Clic, pop, bling! Mais où en étais-je?

Je suis là, tranquillement, en train de rédiger un texte sur le développement durable, quand pop!, une petite fenêtre jaillit en haut à droite de mon écran. Du coin de l’œil, j’ai juste le temps d’entrevoir le message: «Attention! Pas de back-up depuis 10 jours…» Et hop, la petite fenêtre a disparu. Ma concentration aussi. Je me mets à rêvasser…


Et tout à coup, c’est moi qui comprends. Tout est affaire de rythme, de temps. Je pense au film «Le chat» que nous avons regardé avec ma fille la veille au soir. Une intrigue psychologique ciselée par un maître en la matière, Georges Simenon. Vingt minutes ne s’étaient pas écoulées que Lou semblait proche de l’endormissement. «Il ne se passe rien dans ton film.» J’essayais de l’intéresser à l’histoire, de lui faire comprendre l’esthétique, la dramaturgie, lui dis qu’il s’agissait de monstres du cinéma français, d’incontournables du 7e art. Les longs moments où la caméra se fixe sur les yeux de Gabin, puis de Signoret, puis de Gabin. Le temps qui s’étire. Difficile pour une ado qui voue un culte à Snapchat.


Mais où en étais-je? OK, le développement durable…

Et re-pop! C’est mon iPhone. Un message d’Instagram. Je jette un coup d’œil à l’heure affichée en haut à droite de mon écran: 09 :57. Bientôt les infos. Hop, je clique le lien de la radio dans la barre des favoris. Vite fait, après je me remets au boulot. Mais où en étais-je? Ah oui, le développement durable. Et re-pop! C’est mon iPhone. Un message d’Instagram. Tiens, Sandra a aimé deux de mes photos. Voyons lesquelles… La netiquette veut que je «like» une ou deux des siennes. Hop, hop, c’est fait! 


Mon regard tombe sur une vieille photo, au coin de mon bureau. Une photo du temps où on allait porter sa pellicule au labo, qu’il fallait attendre avant de découvrir ses images. D’abord plusieurs jours, puis 1 heure, pas plus. Le développement durable ne m’inspire plus rien. J’ai perdu le «flow». D’un clic, je vais faire un tour sur Facebook, comme j’irais me faire une tasse de thé. Juste un petit break avant de repartir du bon pied. Et voici que je m’égare avec délice dans la jungle numérique… Mes alibis: les flux de grands quotidiens qui défilent sur ma page Facebook. Que du sérieux.


Je lis juste les titres et les chapeaux, après je m’y remets. Plusieurs témoignages de professeurs attestent une baisse du niveau d’attention des élèves. En 2008 déjà, l’auteur américain Nicholas Carr en faisait le constat et se demandait: «Is Google Making Us Stupid?» Et selon une étude menée par Microsoft au Canada, les jeunes d’aujourd’hui accordent en moyenne huit secondes à chaque nouvelle information. Tandis que le poisson rouge peut rester concentré jusqu’à neuf secondes. Le temps passe, les clics, les lectures succinctes se succèdent. Où en étais-je déjà? Ah oui, le développement durable!

J’ai l’impression de tourner en rond dans un bocal. Et mon texte sur le développement durable qui n’en finit plus de durer. D’ailleurs où en étais-je?

Chronique parue dans «Swisscom magazine» et mise à jour en juin 2021.

Home: Horaires d'ouverture
Bild-Jobs4.0.png
Home: Image

Interviews & reportages

Home: Bienvenue
BildRicardJolien.png

Matthieu Ricard (à g.) et Alexandre Jollien

Photo Jon Schmidt

Home: Image

«Il faut essayer de trouver la joie où elle se donne»

Ses débuts dans la vie sont loin d’avoir été faciles. Pourtant le Valaisan
Alexandre Jollien n’a pas baissé les bras. Malgré son handicap, il a étudié
la philosophie et trouvé les clés d’une vie épanouissante.

Home: Texte

S.C: Vous êtes un auteur et un animateur de conférences connu et apprécié en Suisse comme en France voisine. Comment vivez-vous la notoriété? 

A.J: En Corée du Sud, je me suis rendu compte que la simplicité, c’est vraiment
ce qui rapproche les gens. Comme la difficulté de la langue réduit un peu la communication, le lien est plus physique, le regard, une poignée de main...

Et il passe par le cœur. Cela rejoint l’expérience du corps. Je suis très frappé
de voir comme très concrètement la nourriture réhabilite le lien au corps quand
la langue fait défaut. C’est bénéfique d’être étranger quelque part. Le voyage

nous invite à sortir de nous-mêmes. À nous décentrer. À voir ce que l’autre peut nous enseigner.

S.C.: Sur votre site Internet, dans ce que vous appelez votre «pharmacopée», vous livrez des pensées issues de situations quotidiennes dont la finalité est souvent «pratique»…

A.J.: Le contact avec la philosophie zen m’a vraiment montré que ce qui guérit, ce n’est pas tant les idées, la pensée, mais c’est l’expérience. C’est le contact intime avec la réalité des choses. C’est pour cela que, dans mes livres, j’essaie d’être le plus concret possible.

                                                                                                                                                                          >>

Home: Texte

>> S.C: Comment faites-vous pour positiver tout le temps?

A.J.: La vie est difficile, elle est amère, pleine d’insatisfaction, et puis, il y a la mort au bout. Sachant cela, on peut capituler dans la déprime. Pour moi, «glaner» la joie dans le quotidien me paraît vital. Sans nier le tragique de l’existence. Essayer, tous les jours, de trouver la joie là où elle se donne. Dans la simplicité. C’est tout sauf banal. Il y a une sorte d’accoutumance qui nous rend malheureux. Les choses deviennent évidentes. Et puis, il y a la pression sociale qui nous induit à la comparaison, à réussir. La simplicité, cette qualité d’être au monde et à l’instant présent, se perd.

S.C.: Comment gérer la colère, les frustrations?

A.J.: Justement, la colère, les frustrations font partie de la vie. Il s’agit de ne pas se laisser diriger par la frustration et les blessures. Ça commence par de tout petits actes, par des choses minuscules. J’ai loupé un train: est-ce que je peste contre le train ou est-ce que j’essaie de revenir au concret et de voir les choses sous un autre angle? C’est un exercice. Là aussi, il ne s’agit pas de se comparer, mais de se dire: «Qu’est-ce qui est possible aujourd’hui avec les ressources du jour?»

Extrait d'une interview parue dans «via», le magazine des CFF 

Home: Texte
BildAndreettaRECAD.png

Un sens 
à la vie

À Genève, au centre des Tattes, des bénévoles apportent un peu d'espoir à des requérants d’asile.

Malgré les peintures aux couleurs vives qui décorent l’entrée de l’Agora (Aumônerie Genevoise Œcuménique auprès des Requérants d’Asile et des réfugiés), l’endroit n’est pas attractif d’emblée. Nous sommes au foyer des Tattes, dans un quartier périphérique de Genève. Les barres d’immeubles aux façades anonymes encadrent une cour intérieure où se dressent de maigres arbres. Nicole Andreetta, aumônière, accueille des requérants d'asile à l’Agora depuis douze ans.

Portrait de Nicole Andreetta:
Guillaume Perret I LUNDI 13

Home: Bienvenue

Cela fait quatre ans qu’Adile, Turque, mère de quatre enfants, attend une réponse de Berne concernant sa demande d'asile. Sa situation est kafkaïenne. Comme dit Nicole : «Nous accompagnons des personnes qui sont dans une impasse. Les gens qui sont à l’aide d’urgence sont dans une pression permanente. Il faut les aider à trouver un sens à leur vie. » Nicole Andreetta, énergique sexagénaire à l’allure juvénile, rayonne au milieu de la pièce principale, dans un coin duquel est aménagé un bureau.

Le petit-déjeuner est prêt. Café, thé, pain et confitures attendent les visiteurs. On ne sait jamais combien de personnes vont venir, ni à quel moment, ni ce dont elles auront le plus besoin ce jour-là. Chaque journée apporte son lot de surprises. C’est alors qu’arrive un des bénévoles, Albert, professeur de français à la retraite, débordant d’enthousiasme. Ce qu’il trouve ici ? « Enseigner le français à l’Agora, ça apporte énormément ! Ici, les gens sont toujours de bonne humeur. J’ai enseigné pendant quarante-cinq ans à des jeunes qui n’en avaient rien à faire, mais eux, ils en veulent ! »

L’Iranienne Arezoo*, 24 ans, et son compatriote Ali* sont parmi les plus assidus, et leurs progrès sont notables. Après six mois de cours pour Arezoo et dix pour Ali, tous deux réussissent à lire des textes d’un niveau d’école secondaire. Une vraie satisfaction pour Albert. Non seulement maîtriser le français est une clé de l’intégration, mais ses cours créent du lien.

Du lien entre les bénévoles de l’aumônerie et les requérants, mais aussi du lien entre les requérants eux- mêmes. Issus de pays et de cultures différentes, ils se retrouvent, parfois pour des années, dans le foyer genevois des Tattes. Le plus grand centre de ce type, d’une capacité d’environ 700 personnes. Compte tenu de leur vécu, la cohabitation n’est pas toujours évidente.

[…]

* Les prénoms ont été modifiés.

Extrait d'une interview parue dans «Reader's Digest» (Suisse)

Home: Texte

Noël Constant
von Carrefour-Rue

hat in Genf ein Siedlung
für Menschen in Notlagen gebaut.

Photo Guillaume Perret I LUNDI 13

Bild-NoëlConstant.png
Home: Image

Ein Ort zum Bleiben

An diesem Januartag ist es sonnig, aber eiskalt. Die Gipfel des Genfer Hausbergs Salève sind schneebedeckt, die Gemüseäcker starr vor Frost. In der halb städtischen, halb ländlichen Umgebung der Genfer Agglomerationsgemeinde Plans-les-Ouates fällt ein fröhlicher Farbtupfer auf: Eine Handvoll bunte Quader stehen rund um ein zentrales Gebäude, das als Treffpunkt dient.

Noël Constant, der Gründer und Präsident des gemeinnützigen Vereins Carrefour-Rue stellt diese Unterkünfte Menschen zur Verfügung, die in Notsituationen geraten sind. Das können Armut, Obdachlosigkeit oder auch familiäre Umbruchsituationen sein. In der Siedlung finden sie ein temporäres Zuhause. „Wir fragen nicht nach dem Woher oder dem Warum. Wir fragen die Menschen nur, was ihnen fehlt und was sie brauchen“, erläutert er das Projekt. Hier erhielten sie die Möglichkeit, ihr Leben in Ruhe wieder auf die Reihe zu bringen.

Wir setzen uns in den grosszügigen Gemeinschaftsraum. Constant zieht einen der schweren, roten Samtvorhänge auf, die die einzelnen Bereiche abtrennen. Ein Mädchen kommt hereingestürmt und umarmt ihn wie eine Enkelin den geliebten Grossvater. Constant ist gerührt. Es ist die Tochter einer alleinerziehen den Frau, die in der Siedlung lebt. Er habe selber zwei Enkelkinder, aber seine grossväterliche Liebe reiche auch noch für weitere.

                                                                                                                                                                                                        >>

Home: Texte

>> Man könnte sich in die späten 1960er-Jahre zurückversetzt fühlen, in eine Kommune von gutmütigen Sonderlingen. Doch Vince Fasciani, seit Jahren Noël Constants rechte Hand, legt Wert auf die Feststellung: „Wir setzen hier auf Eigenverantwortung und freiwillige gegenseitige Hilfe. Wir stellen keine Bedingungen an unsere Bewohner.“ Als Hilfe zur Selbsthilfe könnte man die Hausordnung des Vereins bezeichnen.

[…]

Vor einem halben Jahrhundert ist Noël Constant in die Schweiz gekommen. Fast ebenso lange widme er sich schon Menschen „mit allen möglichen Problemen“. Heute sei es leicht, den Anschluss zu verlieren, aber umso schwerer, ihn wieder zu finden, sagt er. Einen Grund dafür erkennt der gebürtige Burgunder in der fortschreitenden „Formatierung derGesellschaft“.

Constant präsentiert sich als eine Mischung aus verschmitztem Menschenfreund mit einer Prise Anarchist. Von sich selber gibt er ungern etwas preis – lieber erzählt er eine Anekdote: So habe ihn seine Mutter am 24. Dezember nach der Mitter­nachtsmesse auf den Stufen einer Kirche im französischen Mâcon zur Welt gebracht. Er zeigt auf eine Beule an der Stirn, die er sich damals an­ geblich beim Sturz auf die vereisten Steinstufen zugezogen habe. Man ist sich nicht ganz sicher, wie ernst er das wirklich meint.

[…]

Carrefour­-Rue will den Menschen, die von der modernen Gesellschaft an den Rand gedrängt wurden, eine Auszeit von ihren Sorgen ermöglichen – damit sie wieder Tritt fassen können im Leben. Dieses Credo zieht sich wie ein roter Faden durch alle Angebote des Vereins.

Der französische Schauspieler und Gründer der Hilfsorganisation Restos du Cœur Coluche begründete sein soziales Engagement einst so: „Die Politiker sagen, sie wüssten nicht, was man tun könne. Wir wissen es, also tun wir es.“ Es ist dasselbe Wissen, aus dem Noël Constant die Energie für seinen unermüdlichen Einsatz schöpft.

Home: Texte

Traductions

Construction en bois d'Herzog & de Meuron, Chäserrugg, photo Jürgen Pollak

BildHolzbau.png
Home: Image

Bâtir en bois

Le bois, qui était déjà utilisé comme matériau de construction il y a des milliers d’années, revient en force. De nombreux projets de construction innovants misent actuellement sur ce matériau durable issu de la forêt. En Suisse aussi.

TEXTE SIMON EBERHARD

Pour admirer une réalisation signée Herzog & de Meuron, il n’est pas nécessaire de se rendre à la Philarmonie de l’Elbe de Hambourg ou au stade olympique de Pékin. Depuis 2015, il suffit de prendre le téléphérique menant au sommet du Chäserrugg. Sur cette montagne du Toggenburg prisée des randonneurs et des skieurs se dresse un bâtiment de bois conçu par les architectes bâlois de renommée internationale. Sur fond de panorama grandiose, il est visible de loin et attire tous les regards.

Part de marché en hausse
La spectaculaire construction d’altitude, récompensée en 2018 par le Prix Lignum qui distingue les plus belles réalisations en bois, est un exemple particulièrement remarquable de l’éventail de possibilités offertes par le bois. Il est également symbolique de l’essor qu’a connu la construction en bois au cours des dix dernières années. Depuis 2011, la part de marché du bois en tant que matériau de construction n’a cessé de croître. Le bois est tendance.

«De plus, environ 5 000 emplois à temps plein ont été créés dans la construction en bois ces dernières années», souligne Gabriela Schlumpf, directrice de Holzbau Schweiz, l’association suisse de la construction en bois. Le nombre d’emplois dans ce secteur est passé à environ 21 000, affichant ainsi une augmentation remarquable.

Mais pourquoi le bois, un matériau de construction utilisé depuis des millénaires, connaît-il un si formidable retour en force, particulièrement au cours des dernières décennies? «Les conditions-cadres politiques et écologiques ont certainement favorisé cette évolution», répond Gabriela Schlumpf. En tant que matériau de construction durable et renouvelable, le bois présente des avantages écologiques importants par rapport au béton, numéro un sur le marché. La production de béton est très énergivore, tandis que le bois fixe le CO2. «Le bois est en outre parfaitement adapté à la préfabrication en atelier», ajoute Gabriela Schlumpf. «Les maîtres d’ouvrage bénéficient d’une grande qualité d’exécution et d’une sécurité en ce qui concerne le respect des délais. Il est possible de planifier un projet de construction en bois très précisément bien à l’avance. Et étant donné que la production est indépendante des conditions météorologiques, le projet peut être réalisé plus vite sur le site.» 


L’efficacité grâce à la préfabrication

Des propos confirmés par Didier Pichonnaz, responsable de l’architecture chez Strüby, une société spécialisée dans la construction en bois. Entre autres projets, il dirige actuellement la réalisation du nouveau quartier résidentiel Fischermätteli, à Burgdorf. Un ensemble de dix immeubles d’habitation abritant au total 168 appartements en copropriété répondant au standard Minergie-A-Eco. Tous en bois d’origine suisse. «La préfabrication me permet, en tant qu’architecte, de poser très tôt les bonnes questions», fait-il remarquer. Une anticipation qui accroît l’efficacité du processus de construction. «Tout le monde travaille sur le même plan numérique, de sorte que les commandes sont vite exécutées et que les modifications sont mises en œuvre rapidement.» 

Selon Didier Pichonnaz, la question «Pourquoi le bois?» est mal choisie: «On devrait plutôt se demander pourquoi le béton et pas un autre matériau de construction.» Il ajoute que d’autres matériaux s’avèrent mieux adaptés que le bois uniquement pour les fondations, qui sont en contact avec de l’eau. «Mais pour tout ce qui se trouve au-dessus du sol, il est généralement plus logique d’utiliser du bois, tant sur le plan écologique qu’économique.» 

Une tour favorisant les rencontres 

Il y a longtemps que le bois n’est plus uniquement utilisé pour construire en zones rurales. Pour preuve, le projet du bureau d’architectes Duplex, dont la conception apparaît très éloignée du romantisme généralement associé aux chalets de montagne. Ce projet, baptisé Pi, est en cours de réalisation dans le centre de Zoug. Une tour moderne en bois y sort de terre, avec des espaces centraux ouverts sur trois étages pour accéder aux appartements et créer une sorte de «voisinage vertical». Le chef de projet Martin Kostelezky explique l’idée de base: «Nous avons cherché des moyens pour rompre l’anonymat de la vie dans une tour. Ce qui est réalisable par l’abandon du noyau central porteur en béton et son remplacement par une ossature en bois.»

Notre client, Urban Assets Zug AG, avait explicitement exprimé le désir que des solutions innovantes soient trouvées pour remplacer le plus de béton possible par du bois. «Cela nous oblige à repenser notre façon de construire», commente Wolfram Kübler, ingénieur spécialisé dans la construction en bois. Afin de tester de nouvelles solutions, l’équipe du projet réalise de nombreux essais en collaboration avec l’ETH. Elle est même allée jusqu’à fabriquer une maquette de la taille d’une maison individuelle. «Nous voulons ainsi étudier comment nous pouvons réaliser plus de choses en utilisant moins de matériaux, tout en respectant les propriétés requises en matière de protection contre le feu, de statique et d’isolation acoustique», précise-t-il. 

Un modèle et une source d’inspiration

Par ailleurs, c’est seulement depuis 2015 qu’il est envisageable de réaliser une tour en bois telle que Pi. Cette année-là, les prescriptions de protection incendie ont été révisées, autorisant la construction de bâtiments en bois de plusieurs étages. Avec ses 80 mètres de haut, la tour de Zoug sera probablement la plus haute tour en bois de Suisse lors de l’achèvement des travaux, en 2025. Mais pas pour très longtemps, car d’autres projets sont déjà sur les rails. L’objectif des responsables n’est toutefois pas de battre des records de hauteur. Ils espèrent plutôt que leur projet servira d’exemple aux maîtres d’ouvrage et aux investisseurs en leur exposant l’étendue des possibilités d’utilisation du bois dans la construction. «Nous souhaitons contribuer à promouvoir l’esprit d’innovation dans la construction en bois et montrer les nouvelles solutions architecturales dans ce secteur», déclare Martin Kostelezky. L’impressionnant bâtiment du Chäserrugg ne représente donc que le sommet de la montagne.

Traduit de l'allemand pour le magazine «énergie plus» d'Energie Service Biel/Bienne

Home: Texte
EFACC561-D59F-474C-B59A-07FEB196EC68.jpg

Art book «Transformations»

La Mobilière ed., design Studio Achermann, Zurich

Home: Image



The Coffee
Table Book 

TalesNestléIntro.png
Home: Texte
Tales-Nestlé1.png
Home: Image

©2021 par Mon site. Créé avec Wix.com

bottom of page